Dans la société actuelle où les défis et crises peuvent survenir à tout moment,
l’importance des réservistes militaires et des sapeurs-pompiers volontaires ne peut être sous-estimée. A l’heure où le mot engagement pour les femmes et les hommes chefs d’entreprises prend tout son sens, l’entreprise, la réserve militaire et les sapeurs-pompiers volontaires ont plus que jamais besoin d’apprendre et gagner l’un de l’autre.
Un lien à renforcer pour l’engagement des entreprises
Pour garantir l’efficacité, un soutien accru de la part des entreprises est indispensable. La CCI Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole est convaincue de l’importance de la cohésion nationale et du rôle que le monde économique doit jouer dans son renforcement. La CCI encourage la signature de conventions de soutien aux politiques de réserve opérationnelle. Elle encourage également les entreprises du territoire à conventionner
avec le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Puy-de-Dôme (SDIS) présidé par Jean-Paul Cuzin, afin d’obtenir le label Employeur-partenaire et de soutenir l’engagement citoyen.
Le sens du collectif pour un pari gagnant-gagnant
Le sens du collectif pour un pari gagnant-gagnant 350 entreprises et collectivités ont signé une convention avec les sapeurs-pompiers représentant
ainsi 1100 sapeurs-pompiers volontaires. Quelques 70 entreprises et collectivités ont signé également des conventions avec la Garde Nationale sur le territoire du Puy-de-Dôme pour donner aux salariés plus de facilités dans la gestion conjuguée de leurs vies civile et militaire. C’est notamment la voie dans laquelle se sont engagés le Crédit Agricole Centre France et d’autres entreprises sur le département. Un grand nombre de valeurs militaires concourent au déploiement de la responsabilité sociétale des entreprises : loyauté, sens du service, engagement pour une cause, respect de la parole donnée…
Le constat est sans appel pour les entreprises qui les emploient, les réservistes représentent un véritable atout : dotés d’un esprit d’équipe, du sens de l’organisation et des responsabilités, ils apportent une expertise et une expérience précieuses, souvent acquises tant dans leur vie civile qu’au cours de leurs périodes de réserve.
« Cadre dans une entreprise du Puy-de-Dôme, j’ai mis à profit mes compétences de synthèse et de rédaction au sein de la Délégation Militaire Départementale du Puy-de-Dôme et inversement mon poste précédent de chef de section dans un régiment d’infanterie m’a permis dans le civil de devenir responsable d’une équipe technique » commente Sandy, salariée réserviste dans une PME industrielle.
« Notre engagement s’inscrit pleinement dans le cadre de notre démarche RSE et illustre pleinement notre raison d’être : agir chaque jour dans l’intérêt de nos clients et de la société. En interne, il valorise et favorise l’investissement des salariés pour la population de notre territoire dans un service aussi volontaire qu’exigeant. En externe, il est aussi, une réciprocité et une reconnaissance vis-à-vis des corps qui assurent la sécurité de proximité de nos agences » précise Christophe Messonnier, Référent Garde Nationale et Volontariat Sapeurs-Pompiers au Crédit Agricole Centre France.
« Constellium Issoire a signé une convention avec le SDIS 63 et le SDIS 43 depuis 2011. Cet engagement renouvelé depuis plus de 10 ans est le signe de notre soutien à nos partenaires locaux. Aujourd’hui, une cinquantaine de sapeurs-pompiers volontaires sont recensés dans nos salariés.
Ce sont de véritables relais pour le SDIS, ils ont une connaissance très précise de notre site lors des interventions extérieures », précise Stéphane Corre, Directeur de Constellium.
Un enjeu essentiel de société
La pérennisation du volontariat chez les sapeurs-pompiers est un enjeu majeur de société, notamment dans les territoires ruraux. « S’agissant de la situation délicate des effectifs du SDIS en milieu rural, permettre à un salarié sapeur-pompier volontaire d’être d’alerté quand il est en situation de télétravail, c’est peut-être fournir à son centre de secours l’effectif minimum sans lequel il ne peut intervenir » indique Christophe Messonnier.